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Les fondements de la Sunnah écrit par al Humaydi (m.216 H)

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    LeRecueil
  • 10 sept. 2020
  • 9 min de lecture

L'imam Abu Bakr `Abd Allah ibn az Zubayr al Humeydi - m.216 H رحمه الله a dit :


« La Sunnah auprès de nous consiste à ce que l'homme porte foi au destin, bon et mauvais, doux et amère. Qu'il sache que ce qui l'a atteint ne pouvait le manquer, ce qui l'a manqué ne pouvait l'atteindre, et que tout cela vient du décret d'Allah.


La foi est constitué de paroles et d'oeuvres, elle augmente et diminue. La parole n'est pas profitable sans oeuvres, ni oeuvres et paroles sans bonne intention, ni paroles oeuvres et intention sans conformité à la Sunnah.


La demande de miséricorde pour les compagnons de Muhammed dans leur totalité, car Allah ﷻ a dit : ﴾ Et il appartient également à ceux qui sont venus après eux en disant : « Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux. » ﴿ [S.59 - V.10] Nous n'ordonnons donc que la demande de pardon pour eux, et quiconque les insulte, ou rabaisse un seul d'entre eux, alors il n'est pas sur la Sunnah et n'a aucune part méritée du butin. Plus d'un nous a informé de cela d'après Malik Ibn Anas, qu'il a dit : Allah a divisé le butin en disant : ﴾ Il appartient aussi aux émigrés besogneux qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens, tandis qu'ils recherchaient une grâce et un agrément d'Allah, et qu'ils portaient secours à la cause d'Allah et à Son Messager. Ceux-là sont les véridiques. ﴿ [S.59 - V.8] puis Il a dit : ﴾ Et il appartient également à ceux qui sont venus après eux en disant : « Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ﴿ [S.59 - V.10] Celui qui ne dit pas cela n'est pas de ceux à qui l'on partage le butin.


Le Coran est la parole d'Allah.


J'ai entendu Sufyan Ibn `Uyeynah dire : « Le Coran est la parole d'Allah, et quiconque dit qu'il est créé alors c'est un innovateur. Je n'ai entendu personne dire cela. »


J'ai entendu Sufyan ibn `Uyeynah dire aussi : « La foi est constituée de paroles et d'oeuvres, elle augmente et diminue. » Son frère Ibrahim Ibn `Uyeynah lui dit alors : « Ô Abu Muhammed, ne dis pas qu'elle diminue ! » Il se mit en colère et dit : « Tais-toi ô jeune homme, elle diminue jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. » [1]


La reconnaissance de la vision d'Allah après la mort [2], ainsi que les textes que le Coran et le récit prophétique expriment comme : ﴾ Les juifs ont dit : La Main d'Allah est fermée ! Que leurs propres mains soient fermées ! ﴿ [S.5 - V.64] comme Sa parole : ﴾ Les cieux seront pliés dans Sa Main droite ﴿ [S.39 - V.67] et les énoncés similaires à celui-là dans le Coran et le hadīth. Nous ne dépassons pas l'énoncé et ne l'expliquons pas avec des sens erronés, mais nous nous arrêtons là où s'est arrêté le Coran et la Sunnah. Nous disons : ﴾ Le Tout-Miséricordieux a pris place sur le Trône ﴿ [S.20 – V 5] et quiconque prétend autre chose que cela est un négateur Jahmite. »


Nous ne disons pas comme ont dit les Khawarij, que l'auteur d'un grand péché a mécru, et il n'y a aucun anathème parmi les grands péchés. La mécréance est plutôt dans l'abandon des cinq piliers au sujet desquels le Messager d'Allah a dit : « L'islam est bâti sur cinq piliers : L'attestation qu'il n'y a pas de vrai divinité excepté Allah et que Muhammed est le Messager d'Allah, l'accomplissement de la prière, l'acquittement de l'aumône légale, le jeûne du Ramadan, et le pèlerinage à la maison sacrée. »


Quant aux trois piliers d'entre eux sur lesquels on ne discute pas de celui qui les abandonne : Celui qui n'a pas accompli l'attestation de foi, celui qui n'a pas prié, et celui qui n'a pas jeuné, car aucune de ces pratiques ne doit être retardée de leurs durées prescrites et celui qui les rattrape n'est pas récompensé après les avoir sortie volontairement de leurs temps définis. Pour l'aumone légale, il est pécheur dans sa réquisition et s'en acquitte à partir du moment où il la donne. Pour le pèlerinage, il est obligatoire à celui capable de s'y rendre et n'est pas obligatoire dans l'inconditionnel. L'auteur n'est pas pécheur en retardant son accomplissement comme il est pécheur dans sa réquisition de l'aumône légale, car la zakat est un droit pour les musulmans nécéssiteux qu'il confisque, il est donc pécheur jusqu'à ce qu'il leur fasse parvenir. Le pèlerinage est entre lui et son Seigneur. S'il l'accomplit alors son obligation religieuse sera remplie. S'il est mort sans avoir accompli le pèlerinage tout en ayant eu la capacité le faire, il demandera de revenir dans la vie mondaine pour l'accomplir. Il est obligatoire pour sa famille de faire le pèlerinage en son nom et nous esperons que cette obligation soit remplie pour lui, de la même manière qu'une dette peut être réglée à sa place après sa mort.


Le livre est achevé, et la louange appartient à Allah exclusivement. Que la bénédiction et la salutation d'Allah soient sur notre maître Muhammed, sa famille, ses compagnons, ses épouses, et toute sa descendance, d'une salutation abondante.




السُّنَّةُ عِندَنَا أَن يُؤمِنَ الرَّجُلُ بِالقَدَرِ خَيرِهِ وَشَرِهِ حُلوِهِ وَمُرِهِ، وَأَن يَعْلَمَ أَن مَا أصَابَهُ لَمْ يَكُنْ لِيُخْطِئَهُ، وَأَنَ مَا أَخْطَأهُ لَمْ يَكُنْ لِيُصِيبَهُ، وَأَنَ ذَلِكَ قَضَاءٌ مِنَ اللهِ عَزَّ وَجَلَّ.


وَأَنَ الإِيمَانَ قَولٌ وَعَملٌ، وَيَزِيدُ وَيَنقٌصْ، وَلَا يَنْفَعُ قَولٌ إِلَّا بِعَملٍ، وَلَا عَملٌ وَقَولٌ إِلَّا بِنِيِّةٍ، وَلَا قَولٌ وَعَملٌ وَنِيَّةٌ إِلَّا بِسُنَّةٍ.


وَالتَّرَحُّمُ عَلَي أَصحَابِ مُحَمَّدٍ – صَلّي اَللهُ عَلَيْهِ وَسَلَمَ – كُلِّهِم فَإِنَ اللهَ عَزَّ وَجَلَّ قال “وَالَّذِينَ جَآءُواْ مِنْ بَعْدِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا بِالْإِيمَان“الحشر:10. فَلَم نُؤمَر إِلا بالاستغفار لَهُم، فَمَن سَبَّهُم أَو تَنَقَّصَهُم أَو أَحَداً مِنهُم فَلَيسَ عَلَى السُّنَّةِ وَلَيسَ لَهُ فِي الفَيءِ حَقٌ. أَخبَرنَا بِذَلِكَ غَيرُ وَاحِدٍ عَنْ مَالِكِ بنِ أَنَسٍ أَنَّهُ قَالَ: قَسَّمَ اللهُ تَعالَى الفَيءَ فقال “لِلْفُقَرَآءِ الْمُهَاجِرينَ الَّذِينَ أُخْرِجُواْ مِنْ دِيَارِهِمْ” الحشر:8 ثُمَّ قَالَ “وَالَّذِينَ جاءوا مِنْ بَعْدِهِمْ يَقُولُونَ رَبَّنَا اغْفِرْ لَنَا وَلإِخْوَانِنَا الَّذِينَ سَبَقُونَا بِالْإِيمَان” الآية. فَمَن لَمْ يَقُلْ هَذَا فَلَيسَ مِمَّن جُعِلَ لَهُ الفَيءُ.


وَالقُرْآن كَلَامُ الله،


سَمِعتُ سُفيَانَ يَقُولُ: القُرْآنُ كَلَامُ الله وَمَنْ قَالَ: مَخلُوقٌ فَهُوَ مُبتَدِعٌ لَمْ نَسمَع أَحَداً يَقُولُ هَذَا.


وَسَمِعتُ سُفيَانَ يَقُولُ: الإِيمَانُ قَولٌ وَعَملٌ، وَيَزِيدُ وَيَنقٌصْ، فَقَالَ لَهُ أَخُوهُ إِبرَاهِيمُ بنُ عُيَيْنةَ: يَا أَبَا مُحَمَّدٍ لَا تَقُلْ يَنقُصْ، فَغَضِبَ وَقَالَ: اسكُت يَا صَبيُّ بَلْ حَتَّى لَا يَبِقَي مِنهُ شَيءٌ.


وَالإِقرَارُ بِالرُّؤيَةِ بَعدَ المَوتِ.وَمَا نَطَقَ بِهِ القُرآنُ وَالحَدِيثُ مِثلُ “وَقَالَتِ اليَهُودُ يَدُ اللهِ مَغْلُولَةٌ غُلَّتْ أَيْدِيهِمْ” المائدة:64 ،وَمِثلُ “وَالسَّمَاوَاتُ مَطْويِاتٌ بِيَمِينهِ” الزمر:67. وَمَا أَشبَهَ هَذَا فِي القُرآنِ وَالحَديثِ لَا نَزِيدُ فِيهِ وَلَا نُفَسِّرُهُ، نَقِفُ عَلَي مَا وَقَفَ عَليهِ القُرآنُ وَالسُّنَّةُ، وَنَقُولُ: الرَّحمَنُ عَلَى العَرشِ استَوَي. وَمَنْ زَعمَ غَيرَ هَذَا فَهُوَ مُعَطِّلٌ جَهميٌّ.


وَأَلَا نَقُولُ كَمَا قَالَتِ الخَوَارِجُ: مَنْ أَصَابَ كَبِيرَةً فَقَدْ كَفَرَ. وَلَا تَكْفِيرَ بِشيءٍ مِنَ الذُنُوبِ إِنَّمَا الكُفُرُ فِي تَركِ الخَمسِ الَّتِي قَالَ عَنهَا رَسُول اللهِ – صَلّى اَللهُ عَلَيْهِ وَسَلَمَ – ( بُنِيَ الإِسلاَمُ عَلَي خَمسٍ: شَهَادةِ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَ اللهُ وَأَنْ مُحَمَّداً رَسُولُ اللهِ، وَإِقَامِ الصَّلاَةِ، وَإِيتَاءِ الزَّكَاةِ، وَصَومِ رَمَضَانَ، وَحَجِّ البَيتِ ).


فَأَمَا ثَلاَثٌ مِنهَا فَلاَ تُنَاظرِ تَارِكَهُا: مَنْ لَمْ يَتَشَهَّد وَلَمْ يُصَلِّ وَلَمْ يَصُم، لأَنَهُ لاَ يُؤَخَّرُ شَيءٌ مِنْ هَذَا عَنْ وَقتِهِ وَلاَ يُجزِئُ مَنْ قَضَاهُ بَعدَ تَفرِيطِهِ فِيهِ عَامِداً عَنْ وَقتِهِ فَأمَّا الزَّكَاةُ فَمَتَى مَا أَدَّاهَا أَجزَأت عَنهُ وَكَانَ آثِماً فِي الحَبسِ. وَأَمَّا الحَجُّ فَمَن وَجَبَ عَلَيهِ وَوَجَدَ السَّبِيلَ إِلَيهِ وَجَبَ عَلَيهِ، وَلاَ يَجِبُ عَلَيهِ فِي عَامِةِ ذَلِكَ حَتَّى لاَ يَكُونَ لَهُ مِنهُ بُدٌّ مَتَّى أَدَّاهُ كَانَ مُؤَدِّياً، وَلَم يَكُن آثِماً فِي تَأخِيرِهِ إِذَا أَدَّاهُ كَمَا كَانَ آثِماً فِي الزَّكَاةِ لأَنَّ الزَّكَاةَ حَقٌّ لِمُسلِمينَ مَساكِينَ حَبَسَهُ عَلَيهِم فَكَانَ آثِماً حَتَّى وَصَلَ إِلَيهِم. وَأَمَّا الحَجُّ فَكَانَ فِيمَا بَينَهُ وَبَينَ ربِّهِ إِذَا أَدَّاهُ فَقَد أَدَّي، وَإِن هُوَ مَاتَ وَهُوَ وَاجِدٌ مُستَطِيعٌ وَلَم يَحُجَّ سَأَلَ الرَّجعَةَ إِلَي الدُّنيَا أَن يَحُجَّ وَيَجِبُ لأَهلِهِ أَن يَحُجُّواْ عَنهُ وَنَرجواْ أَنْ يَكُونَ ذَلِكَ مُؤَدِّياً عَنهُ كَمَا لَو كَانَ عَلَيهِ دَينٌ فَقُضِي عَنهُ بَعدَ مَوتِه.


تَمَّ الكِتَابُ وَالحَمدُ لله وَحدَهُ وَصَلَّى اللهُ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ وَعَلى آلِهِ وَأصحَابِهِ وَأَزوَاجِهِ وَذُرِّيَّتَهُ أّجمَعِينَ وَسَلَّمَ تَسلِيماً كَثِيراً.



« Ussul as Sunnah »


_________________________


Notes du Recueil :


[1] : Le Shaykh Salih Ibn `Abd Allah al `Ussaymi al Hanbali a donné trois explications à cette phrase de Sufyan dans son explication de l'épître.


• La première est que la foi complète disparait complètement, même si la foi dans l'absolue reste à son auteur, comme le fornicateur et le voleur qui perdent la foi au moment de leurs actes.


• La deuxième est que cette parole est à titre de menace comme on le retrouve dans les récits avec la parole du Prophète que le calomniateur n'entrera pas au paradis, même si l'on sait que le pécheur musulman reste sous la volonté d'Allah en l'absence de repentir.


• La troisième est la mise en garde contre les désobéissances, et que l'accumulation de péchés majeurs et mineurs peut pousser l'auteur à tomber dans la mécréance sans que ce sort ne soit une fatalité.


[2] : Le Shaykh al `Ussaymi a dit que cette parole contient à la fois la négation sur la possibilité de voir Allah ici bas, et la foi de sa vision dans l'au-delà.


[3] : L'abandon de l'attestation est de la mécréance par unanimité des savants musulmans. Pour les autres piliers, l'auteur de l'épître était de l'avis qu'il mécroit également pour l'abandon de la prière et du jeûne. Le Shaykh al `Ussaymi quant à lui, est d'avis qu'il ne mécroit pour aucun des quatre piliers abandonnés sauf la prière. Il a souligné que al Humeydi s'est basé sur un récit non authentique par rapport à la résurrection pour le pèlerinage. Les savants de la Sunnah anciens et contemporains ont divergé sur l'abandon des piliers en dehors de l'attestation de foi. L'accusation d'Irja sur ce sujet est apparue chez une tendance contemporaine de Najdites ignorants, des étrangers à la science qui ne respectent pas la divergence et parlent dans la religion avec leurs penchants passionnels.


Shaykh al Islam Ibn Taymiyyah ( رحمه الله ) a dit :


« Les musulmans sont unanimes que celui qui n'a pas accompli les deux témoignages est un mécréant. Quant aux quatres piliers, ils ont divergé sur la mécréance de celui qui les délaisse. Même si nous disons que les gens de la Sunnah sont unanimes qu'on ne rend pas mécréant à cause des grands péchés, nous visons par là les péchés comme la fornication et la consommation d'alcool. Quant à ces piliers-là, il y a un débat connu sur le fait de rendre mécréant celui qui les délaisse. Il y a différents avis rapportés de l'imam Ahmed. L'un des avis stipule qu'il a dit que celui qui délaisse un seul pilier est mécréant, et c'est l'avis d'Abi Bakr et un groupe des compagnons de Malik tel que Ibn Habib. Une deuxième version de l'imam Ahmed stipule qu'il ne rend mécréant que celui qui délaisse la prière et l'aumône légale. Une troisième version stipule qu'il ne rend mécréant que celui qui délaisse la prière et l'aumône légale s'il combat l'imam pour son refus. Une quatrième version stipule qu'il ne rend mécréant que celui qui délaisse la prière. Une cinquième version stipule qu'il ne rend mécréant pour aucun de ces piliers délaissés. Tous ces avis sont connus des salafs. »


وَقَدْ اتَّفَقَ الْمُسْلِمُونَ عَلَى أَنَّهُ مَنْ لَمْ يَأْتِ بِالشَّهَادَتَيْنِ فَهُوَ كَافِرٌ، وَأَمَّا الْأَعْمَالُ الْأَرْبَعَةُ فَاخْتَلَفُوا فِي تَكْفِيرِ تَارِكِهَا وَنَحْنُ إذَا قُلْنَا: أَهْلُ السُّنَّةِ مُتَّفِقُونَ عَلَى أَنَّهُ لَا يَكْفُرُ بِالذَّنْبِ فَإِنَّمَا نُرِيدُ بِهِ الْمَعَاصِيَ كَالزِّنَا وَالشُّرْبِ وَأَمَّا هَذِهِ الْمَبَانِي فَفِي تَكْفِيرِ تَارِكِهَا نِزَاعٌ مَشْهُورٌ. وَعَنْ أَحْمَد: فِي ذَلِكَ نِزَاعٌ وَإِحْدَى الرِّوَايَاتِ عَنْهُ: إنَّهُ يَكْفُرُ مَنْ تَرَكَ وَاحِدَةً مِنْهَا وَهُوَ اخْتِيَارُ أَبِي بَكْرٍ وَطَائِفَةٍ مِنْ أَصْحَابِ مَالِكٍ كَابْنِ حَبِيبٍ. وَعَنْهُ رِوَايَةٌ ثَانِيَةٌ: لَا يَكْفُرُ إلَّا بِتَرْكِ الصَّلَاةِ وَالزَّكَاةِ فَقَطْ، وَرِوَايَةٌ ثَالِثَةٌ: لَا يَكْفُرُ إلَّا بِتَرْكِ الصَّلَاةِ وَالزَّكَاةِ إذَا قَاتَلَ الْإِمَامَ عَلَيْهَا، وَرَابِعَةٌ: لَا يَكْفُرُ إلَّا بِتَرْكِ الصَّلَاةِ. وَخَامِسَةٌ: لَا يَكْفُرُ بِتَرْكِ شَيْءٍ مِنْهُنَّ. وَهَذِهِ أَقْوَالٌ مَعْرُوفَةٌ لِلسَّلَفِ.


« Majmu` al Fatawah » (7/303)


مجموع الفتاوى (7/303)


Pour cette cinquième version de l'imam Ahmed, elle est partagée par les jurisconsultes de l'école Hanafite, Malikite, Shafi`ite, et un groupe de Hanbalites. C'est également l'avis de Ibn Shihab az Zuhri le Shaykh de l'imam Malik, comme l'a mentionné le Shaykh `Ubeyd al Jabiri.


Le Hafiz Ibn `Abd al Barr Al Maliki رحمه الله a écrit :


« Celui parmi les musulmans qui ne prie pas reste sous la volonté d’Allah s’il est monothéiste et qu’il croit avec fermeté au message apporté par Muhammed ﷺ, même s’il ne pratique pas. Ce jugement réfute toutes les paroles des Mu`tazilites et des Khawarij. Ne vois-tu pas que celui qui se convertit à l’Islam devient musulman par le biais de sa croyance et son intention au moment de les concrétiser, avant de rentrer dans la pratique de la prière, et du jeûne de Ramadan ? Théoriquement parlant, il ne devient pas obligatoirement mécréant, sauf s’il lui est retiré la raison pour laquelle il était musulman, et c'est sa croyance initiale qu'il aura renié, et Allah sait mieux. Cet avis est celui d’une vaste assemblée d'imams qui ont dit que la foi est constituée de paroles et d’œuvres, ainsi que celui des Murjites, sauf que les Murjites disent que le croyant a complété sa foi par sa croyance uniquement. »


مَنْ لَمْ يُصَلِّ مِنَ الْمُسْلِمِينَ فِي مَشِيئَةِ اللَّهِ إِذَا كَانَ مُوَحِّدًا مُؤْمِنًا بِمَا جَاءَ بِهِ مُحَمَّدٌ – صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ – مُصَدِّقًا مُقِرًّا وَإِنْ لَمْ يَعْمَلْ ، وَهَذَا يَرُدُّ قَوْلَ الْمُعْتَزِلَةِ وَالْخَوَارِجِ بِأَسْرِهَا ، أَلَا تَرَى أَنَّ الْمُقِرَّ بِالْإِسْلَامِ فِي حِينِ دُخُولِهِ فِيهِ يَكُونُ مُسْلِمًا قَبْلَ الدُّخُولِ فِي عَمَلِ الصَّلَاةِ وَصَوْمِ رَمَضَانَ بِإِقْرَارِهِ وَاعْتِقَادِهِ وَعُقْدَةِ نِيَّتِهِ ، فَمِنْ جِهَةِ النَّظَرِ لَا يَجِبُ أَنْ يَكُونَ كَافِرًا إِلَّا بِرَفْعِ مَا كَانَ بِهِ مُسْلِمًا – وَهُوَ الْجُحُودُ لِمَا كَانَ قَدْ أَقَرَّ بِهِ وَاعْتَقَدَهُ – وَاللَّهُ أَعْلَمُ – هذا قول قد قَالَ به جماعة من الأئمة ممن يقول : الإيمان قول وعمل , وقالت به المرجئة أيضا , الا أن المرجئة تقول : المؤمن المقر مستكمل الإيمان.

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